Certains éléments nutritifs ont un impact direct et plus important que d'autres sur les maladies des plantes. Notre lecture vise à comprendre ces mécanismes pour améliorer la performance du système et réduire les traitements phytosanitaires.

Les azotobacters sont des bactéries fixatrices d’azote qui ont la capacité de transformer l’azote atmosphérique en formes assimilables par les plantes. Pour être efficaces, ces bactéries ont besoin d’un certain nombre de nutriments et de conditions favorables dans le sol, notamment une source de carbone et d’énergie. Les engrais à base de levures favorisent la multiplication des azotobacters, ce qui améliore la fixation d’azote atmosphérique et donc la nutrition azotée !

La mauvaise évolution de la matière organique d'un sol peut entraîner des problématiques sur la ferme, comme la levée de dormance de certaines adventices qui peuvent amener à des impasses de techniques de désherbage. La lecture de la MO que nous vous proposons est différente : notre objectif est de chercher à comprendre les causes des problématiques avant d’en traiter les conséquences.

L’azote est aussi prégnant car c’est le premier levier d’action pour augmenter les rendements, mais pas que. L’état de nutrition azotée impacte directement la santé du végétal. Améliorer l'efficience de l’azote interagit sur : la résistance aux ravageurs, la résistance aux stress climatiques, et demain sur d’hypothétiques réduction des quantités d’azote minéral.

L'agriculture de conservation est définie comme un mode d’agriculture visant à régénérer les sols pour produire de manière plus durable. Ses trois grands principes : peu ou pas de travail du sol, un sol couvert en continu et une diversité d’espèces dans le système. Néanmoins, ces principes oublient souvent un facteur essentiel d’un sol en bonne santé : une bonne nutrition des cultures.

Le recours aux traitements systématiques peut être évité en adoptant une bonne démarche nutritionnelle. Une nutrition optimale permet aux plantes de fonctionner plus efficacement et de devenir progressivement résistantes à différents groupes de ravageurs. En fournissant les nutriments adéquats au moment approprié, il est possible d'obtenir des cultures plus résistantes, ouvrant ainsi la voie à une réduction des traitements chimiques.

Dès la moisson terminée, se pose la question du semis des couverts végétaux estivaux. Courts ou longs, le choix de leur composition se réfléchit en fonction de leur place dans la rotation, des contraintes de la parcelle, de l’ITK prévu et des objectifs fixés au niveau local. Pour en tirer le meilleur bénéfice, ils doivent être alignée avec la stratégie de l’exploitation.

Les altises sont une vraie problématique à l’implantation du colza. Face à cet enjeu, les leviers agronomiques restent les meilleures armes pour obtenir des colzas vigoureux et limiter les interventions chimiques. Retrouvez dans cet article les points clés du point de vue de la nutrition pour limiter les dégâts de ces insectes sur le colza.

Nous pensons qu'il y a une nouvelle agriculture à aller chercher : plus efficiente d’un point de vue technico-économique, plus résiliente face aux aléas climatiques et moins dépendante des intrants chimiques. Notre mission c’est de vous proposer une méthode avec des solutions durables et simples à mettre en place pour vous permettre d’y arriver efficacement. Découvrez dans cet article comment nous nous y prenons.

Plus une plante est en bonne santé, plus elle produit. Production et résilience du système ne sont pas en opposition : la fertilité entretien la production et la production entretien la fertilité. Voici une méthode simple pour comprendre les déséquilibres nutritionnels de vos sols et de vos cultures et pour y remédier.