D’un point de vue théorique : plus une plante est en bonne santé, plus elle produit.
Production et résilience du système ne sont pas en opposition : la fertilité entretien la production et la production entretien la fertilité.
Néanmoins, les pratiques vertueuses ne sont pas toujours faciles à mettre en place.
Voici une méthode simple pour comprendre les déséquilibres nutritionnels de vos sols et de vos cultures et pour y remédier.
Par où on commence ? Dans un premier temps, on fait un point la structure, les constantes de sol et les amendements.
Les amendements donnent les fondations d’un sol qui fonctionne bien. Ils vont momentanément redonner les capacités au sol de fonctionner et de s’auto-structurer.
Le calcaire(CaCO3) est un outil qui permet de tamponner le milieu (développement des micro-organismes d’intérêt) et d’absorber les écarts climatiques et erreurs de conduite :
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Mauvaise liaison entre l’argile et l’humus.
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Lessivage des argiles et du calcaire, plus d’oxygène en surface, augmentation des anaérobioses.
Les adventices invasives sont souvent la première problématique technique à gérer : un champ sale n’est pas productif.
La nature tend toujours à un retour à l’équilibre. L'apparition des plantes bio-indicatrices est une première réponse de la nature pour ramener le milieu vers son équilibre : la forêt.
Les travaux de Gérard Ducerf sur la bio-indication permettent de comprendre les liens entre les conditions de sol qui favorisent les levées de dormance des adventices.
Un bio-indicateur est un indicateur constitué par une plante au sein d'une parcelle dont la présence renseigne sur certaines caractéristiques de l'environnement ou sur l'incidence de certaines pratiques.
Une mauvaise herbe invasive, dans cette grille de lecture, nous informe sur l’état de structure et l’équilibre chimique.
L’objectif est d’accélérer ou de ralentir l’action des adventices et d’amener l’environnement vers un stade propice au développement des plantes annuelles.
Voir :
La gestion de la matière organique impacte les problématiques de désherbage
La nutrition azotée conditionne l’état de santé végétale : une bonne protéosynthèse = une meilleure résistance aux ravageurs.
Les insectes et champignons ne possèdent pas les enzymes pour digérer les protéines complexes. Les pucerons repèrent les plantes surchargées en nitrates / ammonium pour les piquer.
Le problème n’est pas la quantité d’azote, mais sa mauvaise valorisation dans le sol (anaérobioses) ou dans la plante (accumulation de nitrate et d’ammonium par manque de transporteurs - K et B - et de catalyseurs de réaction - Mn, Cu, Cl, Mo, Zn).
Voir :
Les éléments minéraux influencent la santé des cultures
La complexité est que tout est lié :
Chez Oligo+, notre mission est de simplifier votre métier en vous permettant de travailler plus sereinement, d'améliorer vos marges et d'avoir une meilleure intégration environnementale.
Comment ?