La gestion de la fertilisation - en particulier l'azote - est un gros enjeu pour le portefeuille des agriculteurs et pour l’environnement.
Face à ce constat, nous travaillons sur des alternatives visant à améliorer l’efficacité de l’utilisation des engrais tout en maintenant, voire en augmentant la productivité des cultures.
La fertilisation foliaire est une approche pour nourrir plus efficacement les plantes tout en limitant l’impact des engrais sur le système.
Dans le schéma classique d’absorption des éléments nutritifs, la plante absorbe par ses racines les nutriments qui sont dissous dans la solution du sol.
Les engrais communément utilisés sont des acides ou sels de minéraux qui réagissent avec les éléments du sol en fonction des caractéristiques pédo-climatiques.
La texture, la structure, le pH, la qualité de la matière organique, la présence des éléments et leur équilibre sont autant d’éléments qui peuvent avoir une influence sur la disponibilité des nutriments pour la culture.
De la même manière, la température et la pluviométrie font varier les conditions de sol et peuvent rendre certains éléments disponibles ou non.
Quelques repères :
La pertinence de la nutrition végétale par voie foliaire a été montrée dès les années 1950 aux États-Unis. Il a été observé pour la première fois que les cultures peuvent absorber les éléments par les feuilles !
Cette technique, développée dans un premier temps sur les cultures pérennes, s’est étendu aux grandes cultures et a obtenu des résultats surprenants.
Les quantités assimilables sont bien plus faibles que par voie racinaire, de l’ordre de 10 à 20 kg/ha d’éléments par apport. Mais l’efficacité foliaire étant bien plus élevée que la racinaire, elle est en réalité la manière la plus efficace d’apporter des engrais aux plantes.
Pour les éléments NPK, les applications foliaires ne permettent pas de se soustraire à des applications au sol, les besoins des cultures pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines de kg/ha pour ces éléments. Leur avantage est surtout de palier aux ruptures d’alimentation induites par les stress pédo-climatiques pour obtenir des plantes en bonne santé plus productives.
En ce qui concerne les oligo-éléments, les besoins vont de quelques centaines de g/ha à quelques kg/ha. Les applications foliaires sont donc bien adaptées pour corriger des carences en ces éléments, à condition qu’elles soient réalisées avec les bons produits, au bon moment, dans de bonnes conditions.
Certains essais au champ, dont les nôtres, ont montré que ce type de programme alliant engrais minéraux au sol et fertilisation foliaire permettaient une réduction significative des unités d’azote apportées au sol.
Nous mettons en place des essais au champ tous les ans avec des agriculteurs partenaires pour comparer l’impact de différentes stratégies de fertilisation sur grandes cultures.
Ces programmes incluent des apports en foliaire d’azote organique et d’oligo-éléments.
Trois résultats d'essais de la campagne 2022 :
Ces essais demandent à être répétés dans le temps et élargis à d’autres cultures pour améliorer leur représentativité.
Néanmoins, ils laissent entrevoir de belles perspectives d’amélioration de l’utilisation des engrais, alliant productivité et écologie.
Chez Oligo+, notre mission est de simplifier votre métier en vous permettant de travailler plus sereinement, d'améliorer vos marges et d'avoir une meilleure intégration environnementale.
Comment ?