Approcher la fertilisation différemment au travers d'itinéraires techniques innovants
Roméo Vezo
20/10/22
L’azote est l’élément central de la nutrition végétale.
Dans un contexte tendu sur le prix de l’azote, il est important d’avoir des solutions alternatives et complémentairespour valoriser au mieux votre fertilisation azotée.
Au travers de la méthode d’Agriculture 360, nous avançons sur une gestion différente de fumure azotée pour gagner en performance globale du système.
Régler les problématiques d’anaérobioses permet d'améliorer l'efficience de l'azote
La présence d’anaérobioses au sein d’une parcelle peut entraîner la rétrogradation des nitrates vers la sous-forme nitrites par fermentation.
⚠️ Les nitrites étant une forme d’azote non-assimilable par les cultures, c'est un facteur extrêmement limitant sur la fertilisation azotée. ⚠️
Comment reconnaît-on les problèmes d’anaérobioses ?
Peu de plantes sont capables d’absorber l’azote sous forme nitrites : renouées, rumex, chénopodes, vulpins.
Des apports de carbonates de calcium sont une piste pour lever les anaérobioses dans le sol.
Une bonne efficience de l’azote = des plantes plus saines
Pour valoriser les unités d’azote apportées, il faut que les formes d’azote présentes au sein de la plante soient efficacement transformés en protéines.
Une nutrition équilibrée est nécessaire pour opérer une bonne protéosynthèse :
Azote (N), phosphore (P) et soufre (S) : éléments essentiels sont constitutifs des protéines.
Potassium (K) : participe au transport de l’azote dans la plante. Si l’azote est comparable à l’essence de la voiture, la potasse est comme l’huile du moteur. Un moteur sans huile ne tourne pas longtemps, même avec de l’essence !
Magnésium (Mg), molybdène (Mo), fer (Fe) et zinc (Zn) : catalyseurs de réactions directement impliqués dans la synthèse des protéines.
Bore (B) : participe au transport des éléments et à la rigidité des parois cellulaires.
Si la plante est carencée en ces éléments, elle ne valorisera pas correctement l’azote. Il est donc important de s’assurer qu’ils soient présents en quantités suffisantes et que les cultures puissent les assimiler !
Une bonne protéosynthèse = une meilleure résistance aux ravageurs
Les insectes ont du mal à digérer les protéines complexes et repèrent les plantes surchargées en nitrates / ammonium pour aller les piquer.
Nous avons édifié des quantités sécurisantes à apporter en début de cycle qui permettent de valoriser l’azote et de ne pas créer de territoires favorables aux envahisseurs. Cette stratégie anticipative peut fournir une alternative à l'usage systématique d'insecticides.
Utiliser des acides aminés pour gagner en performance et limiter les pertes
Les acides aminés sont une forme d’azote organique et ne nécessitent pas d’étapes de transformation pour être assimilables par les cultures.
Appliquer des acides aminés au sol
Les acides aminés sont une forme d’azote que l’on retrouve dans de nombreux supports organiques et que nous développons dans nos gammes de produits chez Oligo+.
Les intérêts d’appliquer des acides aminés au sol :
Le prix : le coût de l’unité azotée est extrêmement intéressant ;
Réduire l’impact sur l’environnement : pas de lessivage = pas de pollution azotée ;
Nourrir le sol : cette forme d’azote organique est plus en adéquation avec la santé des sols ;
Atténuer les phénomènes d’accumulation de matière organique stable en apportant de grosses quantités de MO labile ;
L’accession technique via l’épandage au Terra-Gator ;
Utiliser les acides aminés en foliaire
L’utilisation des acides aminés en foliaire est bien documentée, nombre d’essais ont montré leurs bénéfices sur céréales.
Leurs intérêts sont multiples :
Permettent de palier à des ruptures d’alimentation ;
Agissent directement sur la synthèse des protéines ;
Possèdent des propriétés anti-oxydantes ;
Leurs propriétés translaminaires leur confèrent un rôle d’excellent additif de pulvérisation ;
Excellents mouillants ;
Compatibilisants de bouillie ;
Sur céréales, le meilleur positionnement que l’on connaît aujourd’hui est début montaison sur de gros litrages.
Exemple de préconisations pour le blé tendre d’hiver
Stade 2-3 feuilles :
20 U d’acides aminés au sol combinés à du phosphore et de la potasse pour commencer à créer un noyau d’alimentation pour le sol et la plante au travers d’un azote non-lessivable.
ou
Travailler avec la grande famille des TGX : autour de 40 L/ha en foliaire pour amener une équivalence de 30 à 40 UN suivant la culture et le type de sol.
Reprise épi 1 cm :
Apporter l’équivalent de 130 à 140 UN sous forme acides aminés.
Stade montaison :
Revenir avec 20 L/ha de TGX.
En travaillant sur les bonnes formes d’azote, nous diminuons drastiquement les problèmes de lessivage et d’évaporation.
Nousmettons en avant des pratiques qui permettent de gagner en performance, de stocker du carbone et de limiter les pertes !
Chez Oligo+, notre mission est de simplifier votre métier en vous permettant de travailler plus sereinement, d'améliorer vos marges et d'avoir une meilleure intégration environnementale.
Comment ?
En proposant des engrais à la fois simples d’utilisation, révolutionnaires et économiques.
En intégrant un service qui vous accompagne tout au long des cycles culturaux, dans vos prises de décisions, et détermine avec vous le meilleur moment pour l’épandage des engrais.
Notre volonté est d’apporter de l’importance à la prise en compte de trois facteurs qui sont indispensables pour faire progresser un système : l’Homme, le sol et la plante. Nous construisons une méthode solide et personnalisée, qui saura s’adapter à chaque ferme pour combiner performance et protection du sol grâce à des pratiques simples et maitrisées.