Avec de moins en moins de molécules actives autorisées, il est important de combiner des techniques alternatives pour performer avec moins de chimie.
Un des principaux challenge pour y arriver en betterave est d’obtenir des plantes plus résistantes aux pucerons. Ceux-ci sucent la sève et transmettent des virus aux betteraves qui perdent alors en vigueur et en productivité.
Voici quelques éléments de réponse du point de vue de la nutrition végétale pour avoir des solutions alternatives aux insecticides à coût réduit.
Travailler sur la nutrition végétale permet un fonctionnement plus évolué de la plante qui devient progressivement résistante à différents groupes de ravageurs, dont les pucerons.
Pourquoi ?
Parce que ces insectes n’ont pas les enzymes nécessaires pour digérer les protéines complexes. Ils se nourrissent essentiellement de l’azote non-protéique (nitrates) et des sucres simples dans la sève des plantes.
Les bactéries symbiotiques Buchnera présentes dans leur cavité corporelle leur permettent ensuite de convertir ces éléments en protéines.
Le problème n’est donc pas la quantité d’azote, mais bien sa mauvaise valorisation dans le sol ou dans la plante (accumulation de nitrate et d’ammonium par manque de transporteur - K et B - et de catalyseurs de réaction - Mn, Cu, Cl, Mo, Zn).
Pour limiter les attaques de pucerons, il est important de favoriser une bonne transformation de l’azote en protéines et d’éviter l’accumulation de nitrates dans la sève.
Cette accumulation peut être due à un excès d’azote par rapport à la teneur en potassium :
Des quantités adéquates de K ont été rapportées comme diminuant considérablement l'incidence des dommages causés par les insectes (SARWAR et al., 2011).
Concernant les oligo-éléments, la concentration en nitrates dans la sève peut être accentuée par un déséquilibre en manganèse, zinc et magnésium qui rend la transformation en protéines moins efficiente.
Avec l’avancée de la recherche, on sait aujourd’hui qu’une élévation de la teneur en sucres dans la sève peut limiter l’alimentation du puceron.
La bactérie symbiotique Buchnera qui vit à l’intérieur des cellules de l’insecte, essentielle pour la survie du puceron, est très sensible au taux de sucres dans la sève. Son abondance diminue lorsque la concentration en sucres augmente.
Buchnera est une bactérie symbiotique qui vit à l'intérieur du corps des pucerons et qui leur fournit les acides aminés manquants en les synthétisant à partir des sucres de la sève. En échange, les pucerons la protège.
Cette relation symbiotique est si étroite que les pucerons ne peuvent pas survivre sans Buchnera, et inversement Buchnera ne peut pas survivre en dehors du corps des pucerons.
Des apports de sucres constituent donc un axe de travail intéressant pour limiter l’attaque des pucerons sur les betteraves.
Pour optimiser la nutrition de la betterave, une des manières d'y arriver est de la "biberonner" avec des apports foliaires d'acides aminés, de potassium, de manganèse, de zinc, de magnésium et de sucre.
Apporter directement des acides aminés et des oligos par les feuilles permet à la plante d'opérer une bonne protéosynthèse, d’augmenter sa photosynthèse et au global d’être plus productive.
Chez Oligo+, nous avons développé une gamme de fertilisants innovants à base d’acides aminés, de micro-organismes, d’oligo éléments et de sucres à apporter en foliaire pour améliorer la productivité des grandes cultures. Il s’agit de la gamme CLIMAX.
Apportés à la dose adéquate et bien positionnés, il permettent une meilleure valorisation de l’azote, une meilleure résistance aux ravageurs, et au final, un meilleur rendement.
Voici ce que nous préconisons aux producteurs de betterave avec qui nous travaillons :
Chez Oligo+, notre mission est de simplifier votre métier en vous permettant de travailler plus sereinement, d'améliorer vos marges et d'avoir une meilleure intégration environnementale.
Comment ?
En proposant des engrais à la fois simples d’utilisation, révolutionnaires et économiques.
En intégrant un service qui vous accompagne tout au long des cycles culturaux, dans vos prises de décisions, et détermine avec vous le meilleur moment pour l’épandage des engrais.
Notre volonté est d’apporter de l’importance à la prise en compte de trois facteurs qui sont indispensables pour faire progresser un système : l’Homme, le sol et la plante. Nous construisons une méthode solide et personnalisée, qui saura s’adapter à chaque ferme pour combiner performance et protection du sol grâce à des pratiques simples et maitrisées.