Dans cette série d'articles, nous abordons les principaux facteurs limitants les rendements agricoles, en explorant des thématiques clés qui influencent la performance des cultures.
Pour cette édition, nous mettons en lumière le potassium (K), un élément essentiel souvent négligé.
La nutrition des plantes repose sur un équilibre subtil de nutriments essentiels, parmi lesquels le potassium (K) joue un rôle central.
Élément le plus important avec l’azote et le phosphore, le potassium est indispensable pour obtenir des rendements corrects et maintenir la santé des cultures. Pourtant, en France, sa consommation est en forte baisse, un phénomène qui menace la performance agricole.
En Europe, la consommation d’engrais potassiques a progressé de 10 % entre 2010 et 2021, portée notamment par des pays comme la Pologne (+26 %), l’Espagne (+17 %) et l’Irlande (+60 %). En revanche, la France et l’Italie ont enregistré des baisses significatives de respectivement -18 % et -21 % (UNIFA, 2024).
⚠ Plus globalement, les apports de potassium en France ont été divisés par quatre en 40 ans, retombant à des niveaux comparables à ceux des années 1950 !
Les produits organiques tels que les fientes, les fumiers, ainsi que les boues ou les composts de déchets verts participent activement au recyclage des nutriments. Cependant, ces apports restent insuffisants pour compenser les quantités prélevées annuellement par les cultures.
De plus, les pertes de potassium dues au phénomène de lixiviation, qui varient de 2 à 12 kg/ha dans les sols argileux, de 12 à 25 kg/ha dans les sols limoneux, et de 25 à 35 kg/ha dans les sols sableux, ne sont pas prises en compte dans le calcul des soldes de fertilisation, aggravant ainsi le déséquilibre.
👉 Face à ces défis, il devient urgent de replacer le potassium au cœur des stratégies de nutrition des plantes afin de répondre aux besoins d’une agriculture performante et durable.
Les pertes de rendement liées à un déficit en potassium dépendent de l’exigence des cultures et des teneurs en K des sols :
🌱 Sols pauvres et cultures exigeantes (où des fertilisations élevées en potassium sont nécessaires) : les pertes peuvent aller jusqu’à 30 %. Par exemple, pour une pomme de terre avec un potentiel de 50 t/ha, cela représente une perte de 10 t/ha.
🌱 Cultures moyennement exigeantes : les pertes mesurées atteignent également les 20 %. Par exemple pour un maïs avec un potentiel de 100 q/ha, cela fait une baisse de rendement de 20 q/ha.
🌱 Même les cultures peu exigeantes, lorsqu’elles sont cultivées en sols pauvres, subissent des pertes significatives, de l’ordre de 10 %. Soit, pour un blé tendre avec un potentiel de 80 q/ha, une perte potentielle de 8 q/ha.
Ces observations montrent qu’un apport adapté de potassium est indispensable pour optimiser les rendements, particulièrement dans des sols appauvris ou pour des cultures exigeantes.
Malgré une abondance apparente de potassium total dans de nombreux sols français, sa disponibilité pour les plantes est souvent limitée. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :
👉 L’équilibre K2O/MgO :
👉 Les propriétés du sol :
👉 Une fertilisation insuffisante :
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