L'agriculteur dans la civilisation
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Témoignage d'Aurélien Créquy, agriculteur engagé dans l'Agriculture Régénérative

Roméo Vezo
20/10/22

Aujourd'hui, nous vous emmenons dans le Pas-de-Calais, chez Aurélien Créquy, agriculteur passionné par l’agriculture régénérative et la nutrition des plantes.

Aurélien partage avec nous sa vision de l’agriculture et les pratiques qu’il a mises en place pour une exploitation résiliente.

Découvrez son parcours inspirant et ses conseils pour une agriculture plus durable et plus rentable, notamment au travers des apports de Climax sur ses cultures.

Bonjour Aurélien, merci de nous accueillir chez toi ! Pour commencer, peux-tu te présenter et expliquer ton approche de l’agriculture sur ton exploitation ?

"Bonjour ! Je suis agriculteur dans le Pas-de-Calais, au cœur des Hauts-de-France, sur une exploitation en polyculture-élevage.

J’ai deux ateliers d’élevage : un pour les ovins et un pour l’engraissement des veaux. Côté cultures, je travaille avec des céréales comme le blé et l’orge, ainsi que du maïs et des pommes de terre de consommation.

Sur toute l’exploitation, nous appliquons les principes de l’agriculture régénérative. Cela fait plus de cinq ans que nous n’utilisons plus la charrue : nous pratiquons une technique de travail du sol simplifiée (TCS), ce qui signifie un travail minimal du sol pour favoriser la vie microbienne et améliorer la santé du sol."

Tu as un parcours particulier, car tu as démarré ton exploitation sans héritage familial. Comment cela a-t-il influencé ta vision de l’agriculture ?

"Exactement ! Mes parents n’étaient pas agriculteurs, donc j’ai commencé petit et j’ai fait évoluer l’exploitation progressivement.

Cette indépendance m’a permis d’adopter une vision différente, plus ouverte et novatrice, car je n’étais pas ancré dans un modèle hérité.

Mon approche est très axée sur l’observation et l’adaptation. Avant chaque intervention, je prends le temps d’observer le sol, les plantes et la nature environnante."

Qu’est-ce qui t’a mené vers ce type d’agriculture ?

"C’est surtout l’observation. En voyant la différence entre un sol labouré et un sol couvert, j’ai pris conscience de l’importance de la vie du sol.

À force d’expériences et d’essais, j’ai constaté qu’un sol non labouré, couvert, regorge de vie, avec davantage de vers de terre par exemple. Cela m’a convaincu d’aller vers une approche régénérative."

Tu es passionné d’agronomie et tu as une approche très fine de la nutrition des plantes. Comment gères-tu cela et quel est le lien avec la résilience de ton système de cultures ?

"Mon objectif est de rendre l’exploitation plus résiliente face aux aléas climatiques et économiques.

Pour cela, j’essaie de renforcer la résilience des plantes en les nourrissant de manière équilibrée, en utilisant des pulvérisations de Climax à des stades clés de leur développement.

Par exemple, pour la pomme de terre, je réalise des apports de phosphore foliaire pour optimiser la tubérisation. Ces apports permettent aux plantes de mieux résister aux stress hydriques et climatiques."

Quelles observations as-tu faites grâce à la nutrition foliaire sur tes cultures ?

"J’ai pu constater des résultats très intéressants, notamment sur le colza, où le système racinaire est plus développé, et sur les pommes de terre, où les rendements ont augmenté de 10 % certaines années.

Avec des apports réguliers d’acides aminés, j’ai vu que le blé, par exemple, développe un feuillage plus dense, avec plus de chlorophylle, ce qui le rend plus résilient."

Que dirais-tu à un agriculteur qui souhaite se lancer dans ce type d’agriculture ?

"Je lui dirais de ne pas avoir peur ! Le mieux est de commencer par une parcelle, tester les pratiques, observer les résultats, et avancer progressivement.

Il est important de laisser une parcelle témoin pour pouvoir comparer les effets de ces nouvelles pratiques."

Comment vois-tu le futur de l’agriculture en France ?

"Je pense qu’il est essentiel de recréer un lien fort entre l’agriculteur et son sol.

Le sol n’est pas juste un support, c’est notre outil de travail numéro un, il faut le préserver.

Je crois qu’en adoptant des pratiques plus respectueuses de l’environnement, en observant et en testant de nouvelles méthodes, nous pourrions, d’ici dix ans, améliorer de manière significative notre impact et la durabilité de nos exploitations."

Chez Oligo+, notre mission est de simplifier votre métier en vous permettant de travailler plus sereinement, d'améliorer vos marges et d'avoir une meilleure intégration environnementale.

Comment ?

  • En proposant des engrais à la fois simples d’utilisation, révolutionnaires et économiques.
  • En intégrant un service qui vous accompagne tout au long des cycles culturaux, dans vos prises de décisions, et détermine avec vous le meilleur moment pour l’épandage des engrais.
  • Notre volonté est d’apporter de l’importance à la prise en compte de trois facteurs qui sont indispensables pour faire progresser un système : l’Homme, le sol et la plante. Nous construisons une méthode solide et personnalisée, qui saura s’adapter à chaque ferme pour combiner performance et protection du sol grâce à des pratiques simples et maitrisées.