Sans que ce soit nécessairement une décision sur le long terme, certains d'entre vous sèmeront des blés de paille pour des raisons économiques, techniques ou pratiques.
L’objectif ici n’est pas de faire du militantisme pour la monoculture de céréales, mais bien d’aborder du point de vue technique les recommandations pour réussir vos blés sur blés si c’est votre cas pour la campagne qui vient.
Dès la céréale récoltée, vient la question de l'implantation des couverts végétaux. Un semis “au cul de la batteuse” permet de profiter de l’humidité résiduelle du sol pour améliorer leur levée, quand les conditions ne sont pas trop sèches !
Nos recommandations :
Un des gros enjeux sur le deuxième blé est l’expression importante du piétin échaudage, qui a tendance à apparaître en deuxième année. Avoine et crucifères ont un rôle allélopathique sur cette maladie : ils limitent le développement du champignon. Le piétin échaudage est exacerbé par des problématiques de déficits alimentaires. N’ayant pas d’effet de rotation, la fertilisation doit faire l’objet d’une attention particulière.
Objectifs : accélérer les coefficient de minéralisation, faire monter la matière organique labile et limiter les phénomènes de MO stable non-liée aux argiles qui peuvent avoir des conséquences graves sur les anaérobioses.
Nos recommandations :
Le piétin échaudage est une maladie fongique due au champignon Gaeumannomyces graminis qui contamine les racines du blé durant la saison hivernale et se propage au sein de la plante.
Ces symptômes entraînent un déficit d’alimentation qui affecte la croissance et le développement du blé, entraînant des pertes de rendement significatives.
À l'heure actuelle, il n'existe pas de mesure de lutte chimique entièrement efficace contre le piétin échaudage. Dans le cas d’un blé sur blé, la rotation est de facto retirée de la liste des mesures préventives. Il est donc d'autant plus important de porter une attention particulière à la nutrition de la plante.
Le traitement avec la nutrition de la plante :
Les mosaïques des céréales sont des virus transmis par un champignon du sol : Polymyxa graminis.
Bien que moins dommageables que d’autres virus, les mosaïques des céréales peuvent causer des pertes de rendements allant de 10 à 40% selon les variétés et les conditions. Ce chiffre augmente dans le cas d’un blé sur blé.
Les pertes de rendement sont la conséquence d’un déficit de photosynthèse entraînant moins de grains par épi et un poids du grain inférieur.
Les virus sur céréales ont pour tronc commun un déficit de l'appareil photosynthétique.
Améliorer la santé de la plante dès l’implantation permet de créer un territoire hostile aux maladies. Pour ce faire, les apports d’acides aminés et d’oligos éléments dès le stade 2 feuilles de la céréale en biberonnage permet d’obtenir des plantes moins réceptives au développement des virus.
Fumure de fond au démarrage sur les 2ème blés :
Préconisations nutrition :
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Chez Oligo+, notre mission est de simplifier votre métier en vous permettant de travailler plus sereinement, d'améliorer vos marges et d'avoir une meilleure intégration environnementale.
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Notre volonté est d’apporter de l’importance à la prise en compte de trois facteurs qui sont indispensables pour faire progresser un système : l’Homme, le sol et la plante. Nous construisons une méthode solide et personnalisée, qui saura s’adapter à chaque ferme pour combiner performance et protection du sol grâce à des pratiques simples et maitrisées.